12 ans 7 mois et 11 jours - Lorris Murail




Avis: 



4e de couverture :

Une cabane perdue dans les forêts du Maine. C'est là que Walden est abandonné par son père. À partir de maintenant, le garçon va devoir se débrouiller pour survivre dans les bois. Avec pour seule richesse quelques boîtes de conserve, un livre de Thoreau et une carabine. À la fin de chaque journée, Walden note son âge sur une écorce de rondin. Douze ans, sept mois et quatre jours, au moment où commence son apprentissage pour le moins étrange...




Auteur:



Lorris Murail est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Père de quatre filles, il écrit depuis l'âge de seize ans. Il est écrivain pour la jeunesse et pour les adultes. Il est aussi critique littéraire, traducteur (anglais) et journaliste spécialisé en gastronomie.







J'ai trouvé ce thriller étrange et déroutant, un peu angoissant aussi.

Mais pourquoi ce père abandonne son fils adolescent dans une cabane en pleine forêt ? Le déteste-t-il au point de vouloir l'abandonner ? Est-ce un rituel un peu violent ? Une blague qui va rapidement prendre fin ?
Dès le début, on a un peu de mal à comprendre... Mais le récit apporte autant de réponses qu'il pose de nouvelles questions., On va de rebondissements en rebondissements, jusqu'au final ( un peu trop court à mon goût).

On s'attache rapidement à Wadden un ado un peu timide, que son père juge empoté, mais qui va se révéler très débrouillard.

En revanche, son père apparaît d'emblée comme étant détestable mais on finit par lui trouver des circonstances atténuantes et presque à le comprendre.

Comme je le disais l'ambiance est angoissante. Imaginez vous perdu en pleine forêt dans une cabane. Vous ne savez pas où vous êtes, vous avez des rations alimentaires mais vu que vous ignorez pour combien de temps vous êtes ici, il faut songer au rationnement. Etc.


Extraits

"Face à lui s'étendait un monde de lacs, de rivières, de rapides, de cascades et de torrents, de rochers, de falaises, de chutes. Le spectacle était d'une beauté insensée sous le ciel violacé aux franges de pourpres et de roses qui n'allait pas tarder à tenir les promesses du matin."


"La forêt dans la nuit formait une masse compacte dans laquelle Walden voyait un abîme de ténèbres, que couronnait, très haut, un banc de nuages imbibé par la lumière ténue d'une lune invisible, telle une veilleuse dans une chambre nocturne."
"En vérité, ce silence n'était pas complet. Les morceaux de bois que le feu n'avait pas encore réduits en cendres émettaient de temps à autre des craquements ou de brefs bouillonnements de sève. Les rondins qui composaient les murs semblaient eux-mêmes animés d'une vie propre et Walden avait parfois l'impression de percevoir leurs soupirs."

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